Débuté le lundi 23 juillet 2018 à Abidjan plateau, à l’initiative de la convention d’Abidjan et ses partenaires que sont l’USAID, Wild Migration et Ocean Care, le partenariat sur la faune sauvage aquatique d’Abidjan s’est achevé ce mercredi 25 juillet avec d’importantes recommandations. C’était en présence du Directeur de cabinet du ministère de l’environnement et du développement durable.
Durant trois jours, des experts en environnement issus des pays de l’Afrique de l’ouest et du centre ont travaillé d’arrache-pied sur une série d’activités pour enfin aboutir à des recommandations parmi lesquelles la mise en place d’un comité directeur ad hoc chargé avant la 13ème conférence des parties (cop 13) de la convention d’Abidjan, afin de développer les principales composantes du partenariat. Ce comité devra également proposer son mécanisme de fonctionnement et de mobilisation des ressources. Il aura également pour mission de finaliser le plan d’action et celui de communication. Comme autre recommandation, la définition du mécanisme de collaboration entre les points focaux de la convention d’Abidjan et ceux de la CITES. Sans oublier l’examen de la possibilité d’implication des pays non côtiers tels que le Mali, la Niger et le Burkina Faso au partenariat dans le but de prendre en compte les bassins versants. Pour ne citer que ces recommandations.
Dès lors les différents acteurs du partenariat ont exprimé leur satisfaction quant à l’état d’avancement des travaux. En témoignent éloquemment les propos de M. Stephen Kelleher, chef de projet WA-BIC. « Nous sommes en train d’avoir une visibilité claire de la feuille de route et nous sommes contents de continuer la collaboration avec les initiateurs de ce projet », s’est-il réjouit. Quant à Mme Joanna Toole, consultante à Ocean Care, quoi que satisfaite des présents résultats se dit préoccupée par la suite du partenariat. « Ce que nous avons fait cette semaine n’est que le début », dixit Joanna.
Le secrétaire exécutif de la convention d’Abidjan, M. Abou Bamba, tout en se disant conscient de l’ampleur des défis futurs, se félicite du succès qu’a connu cette réunion. « C’est une satisfaction vue, les résultats obtenus », s’est-t-il exprimé avant d’ajouter : « C’est une rencontre historique à plusieurs titres ».
L’honneur est revenu enfin à Mme Nasséré Kaba, Directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre de l’environnement et du développement durable, professeur Séka Séka Joseph, de clore la rencontre. A cette occasion, elle a au nom du ministre et du gouvernement ivoirien salué cette belle initiative. « La Côte d’Ivoire se réjouit d’avoir abrité cette importante rencontre », a-t-elle déclaré tout en précisant : « la Côte d’Ivoire souscrit pleinement aux recommandations de vos travaux et s’engage particulièrement à soutenir ce partenariat qui vise à freiner l’utilisation non viable des espèces aquatiques en danger ainsi que d’autres espèces dans les pays de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud ».
Ce sont ces mots pleins d’assurance qui ont clos le partenariat sur la faune sauvage aquatique d’Abidjan qui a pour objectif d’atteindre une réduction significative du commerce, de la capture, de la consommation des espèces aquatiques, marines et côtières en danger, menacées ou protégées à travers l’Afrique de l’ouest et du centre.
La rédaction
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