A l’initiative du Programme National de lutte contre les Changements Climatiques (PNCC) du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, un atelier de validation des résultats de l’étude sur le positionnement stratégique des contributions déterminées au niveau national(CND) au cœur du relèvement POST-COVID 19 de la Côte d’Ivoire s’est tenu du 7au 8 octobre 2021 au sein de l’IVOTEL Abidjan-plateau.
C’est dans le cadre du projet NDC support programme dirigé par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qu’a eu lieu cet atelier pour valider les résultats de l’étude sur les CND.
La présentation de l’étude a été faite par Richmond Assié, coordonnateur du projet NDC support programme et représentant du PNUD. Il a entamé son allocution en expliquant le contexte de cette étude et le but de cet atelier.
« C’est une étude qui a été réfléchie pour la première fois dans ce contexte de covid-19. C’est une première expérience du monde donc de la Côte d’Ivoire. Il y a eu une étude préliminaire qui consistait, tout d’abord à passer en revue les mécanismes du pays face au COVID-19, ensuite examiner les documents de planifications sectorielles et le plan de relèvement post- COVID-19 et enfin passer en revue les réajustements budgétaires sectoriels, afin d’affecter des ressources à la riposte COVID-19. »
Cette étude avait pour but d’une part d’analyser les impacts du COVID-19 sur les secteurs prioritaires des NDC à examiner et d’autre part présenter les opportunités offertes par les NDC comme moteur central de relèvement POST-COVID19.
« L’étude avait pour but de passer en revue les différents engagements sectoriels dans le cadre de la mise en œuvre des NDC, il s’agissait d’examiner si leurs niveaux sectoriels ont été impactés par les restrictions COVID-19, examiner les financements prévus sur les secteurs prioritaires des NDC et qui auraient été réaffectés d’urgence sur le COVID, estimer les besoins complémentaires à mobiliser pour combler le gap et relancer la mise en œuvre des engagements sectoriels sur le climat. Par la suite faire la cartographie et l’analyse des mécanismes et opportunités offertes par les NDC aux niveaux national et international et décliner les avantages comparatifs d’assurer un meilleur relèvement du pays grâce aux NDC et aux initiatives de lutte contre les changements climatiques», a expliqué Richmond Assié.
Il a par la suite ajouté que cet atelier n’a pas pour but la validation en tant que telle, mais surtout un atelier d’observation critique de ce rapport qui a été fait. Le représentant du PNUD a invité les participants à apporter des critiques constructives afin d’avoir un rapport de qualité au sortir des deux jours d’atelier.
A sa suite, Mohamed Sanogo, coordonnateur du PNCC qui représentait le ministre de l’Environnement et du Développement durable a ouvert l’atelier en exprimant l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire sur la thématique du changement climatique. À cet effet, il faut noter que la Côte d’Ivoire se fait accompagner par plusieurs partenaires techniques afin de réviser ses CND tous les cinq ans conformément à l’accord de paris sur le climat.
« La révision des CND a eu lieu à une période où la pandémie du COVID-19 a fragilisé la situation sanitaire des populations et infléchi la trajectoire prometteuse de développement économique et social du pays, accentuant la vulnérabilité des secteurs sur lesquels repose la mise en œuvre des CND », a déploré Mohamed Sanogo. Certes le COVID-19 a eu un impact sur les CDN, mais cela n’est point irréversible vu la détermination de la Côte d’Ivoire à atteindre ses objectifs climat.
« En vue de replacer les efforts et les ambitions des CND dans le contexte in et post-pandémie, le cabinet AEST Africa a été recruté pour analyser l’impact de la pandémie sur les efforts en cours pour atténuer les émissions de GES et s’adapter aux effets néfastes du changement climatique à travers cette étude », a signifié le représentant du ministre Jean-Luc Assi.
Mohamed Sanogo a par la suite salué l’engagement des différentes structures qui contribuent efficacement à l’amélioration des résultats de l’étude.
Des travaux de groupes suivis de discutions ont constitué les temps forts de cet atelier qui a enregistré plus d’une cinquantaine de participants.
Kahaud Blihi Marie-Thérèse(Stagiaire)
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