Les débats relatifs à la 26ème Conférence internationale sur le climat ont débuté depuis le lundi 1er novembre 2021 à Glasgow, en Écosse, un jour après l’ouverture effectuée le dimanche 31 octobre. Jusqu’au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Cette 26ème conférence des Nations unies sur le climat, organisée jusqu’au 12 novembre, dans la cité écossaise, assume une lourde charge, celle d’accélérer considérablement la lutte contre le dérèglement climatique pour éviter ses pires effets, déjà perceptibles partout sur le globe. Mais aussi celle de prouver que l’accord de Paris sur le climat fonctionne. Six ans après son adoption, c’est le premier moment de vérité.
Pour Charles Michel, président du Conseil européen, un changement radical de paradigme s’impose à l’humanité, principale auteur du dérèglement climatique. « C’est nous, l’espèce humaine, qui avons déclenché une guerre contre la nature », a rappelé Charles Michel. « C’est à nous qu’il appartient de stopper cette menace, d’inverser la courbe. Cela suppose de changer radicalement de paradigme », a-t-il déclaré.
« En Europe comme ailleurs, les jeunes ont réveillé notre conscience », a poursuivi le président du Conseil européen ». « Ils ont raison d’être mobilisés. L’Union européenne entend et souhaite être pleinement mobilisée», a-t-il fait remarquer.
Autrefait marquant en ce début de cop26, c’est l’excuse de Joe Biden pour les actions de Donald Trump sur le climat. En effet lors de son discours, le président américain, Joe Biden, a par ailleurs présenté des excuses publiques pour la décision de son prédécesseur, Donald Trump, de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris. « Je suppose que je ne devrais pas m’excuser, mais je m’excuse pour le fait que les Etats-Unis – la dernière administration – se sont retirés des accords de Paris et nous ont mis en quelque sorte à la traîne », a-t-il déclaré. Il a également promis « de l’action, pas des mots ». « Les Etats-Unis ne sont pas seulement de retour autour de la table, mais j’espère montrent l’exemple», a lancé le président américain.
M. Biden a souvent critiqué l’approche de l’administration précédente en matière de climat, mais n’avait pas auparavant présenté d’excuses publiques au monde. L’une de ses premières actions en tant que président des Etats-Unis a d’ailleurs été de réintégrer l’accord de Paris.
Pour l’histoire, c’est en 1992, lors du troisième sommet de la terre à RIO de Janeiro , les pays participants au sommet ont signé la déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement. La protection de l’environnement et le développement durable sont désormais considérés comme incontournables pour l’avenir de l’homme et de la planète.
Dans cette déclaration de Rio de Janeiro est présente une convention sur le climat qui appui la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur les changements climatiques.
Les nations ayant ratifié la convention sur le climat décident de se réunir afin de trouver les solutions concrètes pour lutter contre les changements climatiques. D’où l’appellation COP (conférence of party ou conférence des parties).
Un rassemblement mondial sur deux semaines, une fois par an est organisé successivement sur chaque continent. Sont participants à ce sommet en dehors des nations signataires de la convention sur le climat, les collectivités territoriales, des acteurs non-étatiques issus de la société civile ou de la communauté scientifique.
Pour rappel, la première COP a eu lieu en 1995 à Berlin. Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondant à atteindre.
Depuis 1995, chaque année, une COP est organisée, la toute dernière est celle en cours en ce moment à Glasgow.
Kahaud Blihi Marie-Thérèse (Stagiaire)
redaction@afriquegreenside.com