Savamment outillés dans la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (NDC), les cadres ivoiriens sont plus que jamais déterminés à relever le défi de la lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire.
L’atelier de formation des cadres nationaux à la lutte contre les changements climatiques, aux applications de la théorie du changement dans la planification et le suivi des activités, initié par le programme national de lutte contre les changements climatiques (PNCC) du 26 au 28 mars 2019 à Abidjan grâce au programme Intra-ACP AMCC+ aura été d’une importance capitale pour les 35 cadres de l’administration publique bénéficiaires.
Auréolés d’un diplôme de participation, ces cadres venus de plusieurs structures de la place ont été réellement imprégnés de ce que c’est que la théorie du changement et surtout de savoir qu’elle aide à établir une logique implacable de la réalisation du changement souhaité. Mieux, ils ont acquis la gestion axée sur les résultats, la formulation de la contribution à l’effort de changement, la démarche de planification d’adaptation au changement climatique, pour ne citer que ces quelques points de cette formation donnée de main de maître par Dr COULIBALY Mamadou, Consultant-Formateur en Planification, Gestion et Evaluation de projets.
Au cours de cette séance formation, le coordonnateur du PNCC, Monsieur Richmond Assié et ses collaborateurs n’ont voulu négliger aucun détail. En plus de la formation de base axée sur la théorie du changement, les apprenants ont été également instruits sur les NDC ainsi que sur leurs méthodologies et moyens de mise en oeuvre. Ceci grâce à la dextérité de Monsieur Marcel Fodjo, principal coordonnateur de ce projet de renforcement des capacités des cadres ivoiriens.
«Les contributions déterminées au niveau national sont des engagements que chaque pays a pris lors de l’accord de Paris pour lutter contre les changements climatiques», dira-t-il. «Elles constituent le principal instrument de mise en œuvre de l’accord de Paris », a-t-il précisé. Aux dires de l’expert, l’ambition de la Côte d’Ivoire est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 28% d’ici 2030.
Au sortir de ces trois jours de formation, les apprenants se disent prêts à conduire avec efficacité les différents projets de lutte contre les changements climatiques. En témoignent les propos de l’honorables Kahiba Lambert, député à l’assemblée nationale. « Pour nous c’est une nécessité absolu de venir à ce rendez-vous. Aujourd’hui nous repartons outillés et nous pensons pouvoir jouer pleinement notre rôle qui est complémentaire avec celui du gouvernement », s’est-il réjouit.
Cet important pas franchi, en attendant la formation d’autres acteurs, la lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire est en train d’atteindre véritablement sa vitesse de croisière.
GEORGES KOUASSI
k.georges@afriquegreenside.com