Dans le cadre des consultations nationales sur la COP 15 et Stockholm +50, les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire et du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) ont été conviés à un atelier de réflexion ce jeudi 21 avril 2022 à Abidjan-Plateau.
Les réflexions portaient essentiellement sur la nécessité urgente d’actions pour parvenir à une planète saine et à la prospérité pour tous. Elles portaient également sur comment parvenir à une reprise inclusive et durable après la pandémie de la maladie à COVID 19 mais aussi sur l’accélération de la mise en œuvre de la dimension environnementale du développement durable de la décennie d’actions et mise en œuvre pour le développement durable. L’avenir de la gestion des terres ainsi que l’agriculture durable et la sécurité alimentaire étaient également au centre des réflexions. Sans oublier l’épineuse question relative à la réduction de la pauvreté.
Afin de les aider à mieux orienter leurs réflexions sur ces différentes questions, les partenaires techniques et financiers se sont imprégnés des objectifs de ces consultations, par l’entremise de Brou Bernard, point focal du PNUD sur les consultations nationales en Côte d’Ivoire. «L’objectif de ces consultations, c’est de stimuler un dialogue inclusif de toutes les parties prenantes sur les grandes thématiques qui seront abordées à ce deux grands évènements-là », a-t-il signifié. En sollicitant les partenaires techniques et financiers, le PNUD qui assure le lead des consultations nationales attend beaucoup d’eux. « Ce que nous recherchons, c’est que ces consultations permettent de pouvoir recueillir des points de vue d’un certain nombre d’acteurs. On va synthétiser vos feedbacks, vos inputs et ces synthèses-là seront reversées au comité d’organisation de la COP de sorte que ça puisse enrichir les échanges avec les segments de haut niveau », a-t-il précisé.
A l’en croire, la motivation reste la même tant pour la COP15 que pour Stochkholm+50. « Egalement au niveau de Stockholm, nous allons faire des synthèses et nous avons le délai jusqu’au 15 mai pour remonter ces synthèses de sorte que ça puisse nourrir les réflexions et débats lors de la session qui va se faire du 2 au 3 juin prochain en Suède », a renchéri Brou Bernard.
Ces partenaires techniques et financiers ont également pris connaissance de l’ambitieux programme dénommé ‘’Abidjan Legacy program’’ ou ‘’l’héritage d’Abidjan’’ très attendu à la COP 15. « Abidjan Legacy program, c’est un vaste programme de transformation structurelle de notre économie agricole. On va agir dans tous les secteurs des chaînes de valeurs», a indiqué Abou Bamba, président du comité d’organisation de la COP 15 qui précise qu’à terme, ce programme vise à accroitre la productivité agricole des sols et surtout à améliorer les conditions de vie des agriculteurs. « C’est ce qui va nous rester comme héritage après la COP », a-t-il mentioner.
Répartis en trois groupes de travail, les participants issus de la FAO, du GGGI, de l’ONU-Environnement, de l’ONU-femme, de l’ONU-Habitat et de bien d’autres structures ont rivalisé d’ardeur à travers des discussions houleuses pour sortir des propositions pertinentes à même d’influencer les débats à la COP 15 et à Stockholm+50.
Pour rappel la COP 15 (Conférence de la convention des Nations Unies sur la sècheresse et la désertification) se tiendra à Abidjan DU 09 au 20 mai prochain avec pour thématique centrale « Terres, vie, patrimoine d’un monde précaire vers un avenir prospère » ; quand Stockholm+50 est prévu les 02 et 03 juin 2022 en Suède autour de la thématique principale qui est « Une planète saine pour la prospérité de tous, notre responsabilité, notre opportunité ». Deux évènements avec le même but. Celui de parvenir à une planète saine et prospère pour tous.
GEORGES KOUASSI
k.georges@afriquegreenside.com