Candidats à l’accréditation au Fonds Vert pour le Climat, le FIRCA (Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles) et l’OIPR (Office ivoirien des Parcs et Réserves) ont réalisé des avancées notables dans ce processus d’accréditation. C’est ce qui ressort du partage d’expérience de ces deux structures lors de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs nationaux sur le processus d’accréditation du Fonds Vert pour le Climat tenu les 19 et 20 août 2021 à Abidjan.
A l’ouverture de cet atelier, Marcel Yao, conseiller technique du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, chargé de la coopération internationale, par ailleurs point focal du Fonds Vert pour le Climat, qui représentait le Ministre Jean-Luc Assi a rappelé l’importance pour la Côte d’Ivoire de se doter d’entités accréditées au Fonds Vert pour le Climat. « La Côte d’Ivoire ne dispose à ce jour d’aucune entité à accès direct ni accréditée au Fonds Vert pour le Climat », a reconnu Marcel Yao.
Et pour combler cette insuffisance, le représentant du ministre estime qu’il est important de soutenir ces deux structures ivoiriennes qui sont en position favorable pour cette historique accréditation au Fonds Vert pour le Climat. « Il est important pour le pays de soutenir le processus de l’OIPR et du FIRCA pour leur permettre de mettre en œuvre le faire, le suivi et l’évaluation des projets financés par le Fonds Vert pour le Climat », a-t-il signifié avant d’ajouter : « La mobilisation des ressources climatiques pour faire face à ces défis climatiques reste primordiale ». En la matière il n’est point utopique de dire que la Côte d’Ivoire et sur la bonne voie.
En effet, dans le cadre du Projet de Préparation de la Côte d’Ivoire à la Finance Climatique, conformément à la mise en œuvre des Contribution Déterminées au niveau Nationale (CDN) de la Côte d’Ivoire, le pays a lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’endroit des structures nationales pour candidater à l’accréditation au Fonds Vert pour le Climat.
Ceci pour permettre à la Côte d’Ivoire de disposer d’entités accréditées d’accès direct au financement climatique. Cet appel à manifestation d’intérêt a permis d’enregistrer huit candidatures. Après l’analyse des différents dossiers, deux entités, à savoir le FIRCA et l’OIPR ont été retenues. Coachés par le Centre de Suivi Ecologique (CSE), ces deux entités semblent bien parties pour relever le défi. Le FIRCA par exemple a déjà obtenu l’accréditation au Fonds d’adaptation depuis le 29 avril 2020. Ce qui constitue indubitablement un pas de géant vers cette autre accréditation, celle relative au Font Vert pour le Climat.
Fidèle Kouadio du FIRCA a lors du partage d’expérience de sa structure, souligné les compétences acquises qui s’articulent autour de la capacité à conduire un processus d’accréditation et surtout la bonne maitrise des principes du fonds d’adaptation. Il s’est également réjouit du fait que les différents dossiers exigés ont déjà été constitués. La preuve que les choses avancent bien et même très bien.
Tout comme le FIRCA, l’OIPR a également réalisé des avancées notables dans le processus d’accréditation au Fonds Vert pour le Climat. « A ce jour, l’OIPR a produits et transmis au CSE tous les dossiers exigés pour cette phase du processus », a souligné Kouakou Evrard, Directeur des finances et de la comptabilité de l’OIPR. « Quand vous avez été retenus au terme d’une sélection où il y a des structures plus anciennes, vous avez le devoir de ne pas abandonner », a-t-il promis. Pour Jean Yves Andé, Coordonnateur du projet de préparation de la Côte d’Ivoire à la finance climatique, ces deux entités qui donnent déjà satisfaction ont besoin d’être soutenues. « Merci de soutenir le FIRCA et l’OIPR qui sont nos champions nationaux pour l’accréditation », a-t-il lancé.
Ces performances réalisées de part et d’autres laissent entretenir un optimisme fondé quant à l’accréditation de ces deux structures au Fonds Vert pour le Climat en vue de faciliter le financement des projets locaux qui contribuent à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques.
GEORGES KOUASSI
k.georges@afriquegreenside.com