La Journée mondiale de l’environnement a lieu chaque année le 5 juin. C’est la journée phare des Nations unies pour la promotion de la sensibilisation et de l’action en faveur de l’environnement dans le monde. Au fil des ans, elle est devenue la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation du public à l’environnement et est célébrée par des millions de personnes dans le monde entier. C’est le Pakistan qui abritera l’édition 2021 qui aura pour thème la “restauration des écosystèmes”.
En faisant cette annonce en marge de la 5ème assemblée virtuelle des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA5), le conseiller du Premier ministre et ministre du changement climatique du Pakistan, Malik Amin Aslam, s’est joint à la directrice exécutive du PNUE, Inger Andersen, pour reconnaître l’urgence de prévenir, d’arrêter et d’inverser la dégradation des écosystèmes dans le monde.
Dirigé par le Premier ministre Imran Khan, le gouvernement du Pakistan, dans le cadre de l’un des efforts de reboisement les plus ambitieux au monde, prévoit d’étendre et de restaurer les forêts du pays grâce à un tsunami de 10 milliards d’arbres étalé sur 5 ans. La campagne prévoit la restauration des mangroves et des forêts, ainsi que la plantation d’arbres dans les zones urbaines, notamment dans les écoles, les collèges, les parcs publics et les ceintures vertes. Le Pakistan a lancé un fonds de restauration des écosystèmes pour soutenir les solutions au changement climatique basées sur la nature et faciliter la transition vers des initiatives écologiquement ciblées et résistantes couvrant le boisement et la conservation de la biodiversité.
Récemment, le Premier ministre du Pakistan a lancé l’Initiative pour les zones protégées afin de développer 15 zones protégées modèles dans tout le pays pour conserver plus de 7300 km2 de terres et créer plus de 5500 emplois verts
“Le gouvernement du Pakistan est pleinement engagé à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique, notamment par le biais de l’initiative “tsunami de 10 milliards d’arbres”, qui permettra de restaurer et d’améliorer plus d’un million d’hectares de forêts dans tout le pays”, a déclaré le ministre Malik Amin Aslam. “Nous sommes honorés d’accueillir cette année la Journée mondiale de l’environnement et d’apporter notre soutien aux efforts mondiaux de restauration”.
En tant qu’hôte de la Journée mondiale de l’environnement, le Pakistan mettra l’accent sur les questions environnementales et présentera ses propres initiatives ainsi que son rôle dans les efforts mondiaux. La journée sera célébrée dans le monde entier par le biais de divers événements et activités, conformément aux dernières réglementations liées à la COVID-19.
“L’année 2020 a été une année de calcul, face à de multiples crises, notamment une pandémie mondiale et les crises continues du climat, de la nature et de la pollution”, a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE. “En 2021, nous devons prendre des mesures réfléchies pour passer de la crise à la guérison. Et ce faisant, nous devons reconnaître que la restauration de la nature est impérative pour la survie de notre planète et de la race humaine”, a-t-elle indiqué.
“Le Pakistan a fait preuve d’un réel leadership dans les efforts de restauration des forêts du pays ; nous lui sommes reconnaissants de s’être engagé à accueillir la Journée mondiale de l’environnement 2021 et à mener la charge pour toutes les nations afin de restaurer nos écosystèmes endommagés dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes”, a-t-elle ajouté.
La Décennie des Nations unies a pour but d’intensifier massivement la restauration des écosystèmes dégradés et détruits pour lutter contre la crise climatique, prévenir la perte d’un million d’espèces et améliorer la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et les moyens de subsistance.
La réactivation des puits de carbone naturels, tels que les forêts et les tourbières, pourrait contribuer à combler l’écart des émissions climatiques de 25 % d’ici 2030. La plantation d’espèces d’arbres indigènes peut également contribuer à atténuer certains des effets dévastateurs attendus du réchauffement de la planète, tels que le risque accru d’incendies de forêt. Actuellement, 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale, souffrent de la dégradation continue des écosystèmes, par exemple en perdant l’accès à des sols fertiles ou à de l’eau potable.
La Décennie des Nations unies durera de 2021 à 2030, qui est également la date limite pour la réalisation des objectifs de développement durable et l’année que les scientifiques ont défini comme essentielle pour éviter les pires effets du changement climatique.
Pour parvenir à une restauration à l’échelle requise, des incitations et des investissements financiers doivent être réalisés pour modifier la manière dont les terres et les océans sont exploités, dans la recherche et l’éducation, et pour inspirer un mouvement de personnes, d’entreprises et de gouvernements en célébrant les réussites.
SOURCE, COMMUNIQUE DE PRESSE ONU, LE TITRE ET LA PHOTO SONT D’AFRIQUE GREEN SIDE