La tomate est un légume prisé par les consommateurs ivoiriens, consommées de différentes manières, fraiche comme après cuisson. Un condiment indispensable dans la grande majorité des mets traditionnels ivoiriens, tel le ‘’garba’’ (plat populaire ivoirien à base de semoule de manioc, appelée attiéké, accompagnée de thon), plat par excellence des jeunes ivoiriens qui aiment le consommer avec de belles tomates fraiches découpées en dés, ce qui donne un bel aspect au repas.
Ce légume est souvent absent dans le panier du consommateur et même sur les tables de marché, malgré la grande quantité des tomates lors des récoltes. La cause de ce manque, la forte périssabilité de la tomate. La conservation de la tomate est difficile aussi bien pour les producteurs que pour les commerçants. C’est fort de ce constat que mademoiselle Akpo Amenan Fany, doctorante en sciences et technologie des aliments et sciences agronomique à l’université Nangui Abrogua d’Abidjan et l’université d’Avignon, dans le cadre de sa thèse fait une présentation durant le colloque du centre suisse de recherches scientifiques tenu à Abidjan du 9 au 11 septembre 2021. Mademoiselle Akpo a travaillé sur le thème « mise en évidence d’une plante à effets bio fongicide sur les ravageurs de la tomate et essaie de conversation de la tomate fraiche.».
Au cours de sa présentation, elle a d’entrée de jeu donné le but de son travail « notre travail est de mettre en place des techniques de conversation de la tomate afin d’éviter les grosses pertes post récoltes des producteurs et commerçants ».
La doctorante a par la suite informé que les premiers résultats donnent de l’espoir d’une possible conservation sur une longue durée de la tomate « pour l’instant nous sommes encore en laboratoire, mais avec les tests que nous avons élaborés, nous pouvons atteindre1 mois de conversation. », a-t-elle précisé.
Elle a rassuré son auditoire sur la qualité des techniques utilisées « puisque nous sommes technologues, nous faisons aussi la nutrition, dans tout ce que nous mettons en place, nous avons le souci de ne pas influencer la qualité de ce que nous donnons à nos consommateurs, donc les techniques que nous sommes en train de mettre en place sont faites de produits à base de plantes. »
Espérant que ces travaux soient poursuivis et vulgarisés afin de permettre aux producteurs et commerçants de tomates de profiter allègrement de leur récolte sans peur d’une quelconque perte due à la périssabilité de la tomate, ce qui agira logiquement de manière positive dans le panier du consommateur.
Kahaud Blihi Marie Thérèse (stagiaire)
redaction@afriquegreenside.com